DEBATS

Name:

La Guilde Africaine des Réalisateurs Producteurs est une organisation basée à Paris initiée par des cinéastes africains.

Monday, November 13, 2006

Appel à canditatures pour des courts....

Voici une annonce que j'ai publié sur les annonces mais apparemment ça fonctionne mieux ici...
il est encore temps d'envoyer quelque chose, ça peut être une scène d'un long au court aussi qui pourrait servir de pilote pour une recherche de financements....
Vous pouvez les contacter directement de ma part ou m'appeler. Nadia El Fani: 06 20 22 5671/ 01 43 49 18 25


MASTER CLASS
sous la direction d’un cinéaste confirmé

Résidence de réalisation de 2 semaines à Saint-Denis :
- pour faire des films qui donnent une autre image de la banlieue avec une aide aux repérages et à la
ré-écriture de scénario,
- pour entraîner 6 jeunes réalisateurs à l’outil numérique avec des exercices de prise de vues et de son,
- pour favoriser la diversité des expressions culturelles avec le soutien d’un professionnel dans la direction d’acteurs.

Cahier des charges :
Tourner un plan séquence de 5 minutes.

 
Nombre de participants :
6 - chacun tourne son propre film
Pré-sélection sur scénario,
sélection sur entretien
Projections publiques dans manifestations professionnelles

Coût : 5000 € pris en charge par la DIV, le CRIF et l’Europe

Dates : du 4 au 15 décembre 2006


Modalités d’inscription :
Cv + synopsis + note d’intention + scénario d’un film court de fiction donnant une autre image de la banlieue, en un plan séquence, à adresser avant le 10 novembre 2006 à formation@altermedia.org et par courrier en 3 exemplaires :

Altermédia
13 rue Fontaine
93200 Saint-Denis
Tél : 01 42 43 10 30



Des précisions sur Une fiction en boite :

Une fiction en boite permet à des jeunes réalisateurs de mettre en scène et filmer un plan séquence qui soit un film court en lui-même, de 5 minutes environ.
Ce plan séquence peut être une scène exemplaire de votre prochain court ou long métrage, comme un « pilote », comme un film court.
La diversité culturelle des films doit donner une « autre image de la banlieue », voilà pour la série des 6 films du point de vue du cahier des charges.
Cette master class de deux semaines, du 4 au 15 décembre est dirigée par un cinéaste confirmé et comprend une formation courte à la prise de vues et de son en numérique –petites caméras.
Le premier jour est consacré à la relecture des scénarios et à la présentation théorique de la mise en scène et des mouvements éventuels de caméra, à partir d’une dossier iconographique – dessins des axes de prise de vues, photos des décors.
Les trois jours suivants sont dédiés à la répétition des films en plan séquence avec les comédiens et si possible dans le décor pressenti (1/2 journée par film). Le cinéaste confirmé apporte ses conseils sur les aspects esthétiques et techniques – direction d’acteurs, mise en scène …
Le cinquième jour est employé à des exercices de prise de vues et de son qui se dérouleront si possible dans les décors, sous la direction d’un ingénieur du son qui maîtrise aussi les techniques de prise de vues avec des petites caméras numériques.
La deuxième semaine est consacrée aux tournages pendant trois jours (2 tournages par jour), les participants occupent alternativement les postes de réalisateurs sur leur propre film, puis d’assistants réalisateurs, opérateurs prise de vues ou de son, sur les autres films.
Le quatrième jour et la matinée du cinquième jour se déroulent dans les salles de montage à d’éventuelles rectifications sur les films, additions de sons ou harmonisation de la bande sonore, et à la réalisation des génériques.
L’après-midi du dernier jour est destinée à la projection et analyse des films.

Pour postuler, vous devez nous présenter, pour la pré-sélection avant le 15 novembre, un scénario de film court tourné en plan séquence, à Saint-Denis, et « donnant une autre image de la banlieue ».
Si vous êtes présélectionné, vous vous entretiendrez fin novembre avec le jury de votre projet sur la base d’un dossier iconographique avec des photos de vos comédiens et lieux de tournage.
Pour ceux qui le souhaitent, une journée préliminaire de repérages, avec l’aide de la commission du film du nord est parisien, aura lieu fin novembre.

Une fiction en boîte est une série sur le modèle de « Paris la Métisse », film de long métrage composé de 15 films courts en plans séquences, présenté en ouverture de nos rencontres « Songes d’une nuit DV », qui vient de recevoir un prix dans un autre festival.
Une fiction en boîte – 6 films courts, fera l’objet d’une projection-rencontre avec la profession et les amis, à la Maison des auteurs de la Sacd, courant janvier et de présentations dans des festivals de courts métrages tels que Songes d’une nuit dv. Nous essaierons d’intéresser des diffuseurs…

Contacts : formation@altermédia.org - Altermédia 01 42 43 10 30, Julie.
Nadia El Fani 06 20 22 56 71

Saturday, November 11, 2006

JE NE PARS PAS A TUNIS

J'ai constaté qu'il y a de plus en plus de festival portant sur le cinema africain
qui ont tendance de plus en plus à ne pas respecter le travail de cinéastes africains et à nous exploiter sans qu'il n'y aie de contre parti c'est pour ça que je propose à la guilde de constituer une liste rouges ou l'on déciderait de boycotter ce genre de festival.

JE NE PARS PAS A TUNIS

je ne pars pas à tunis car il refuse de prendre en charge
mon billet et mon hébergement
car mon film est dans une selection ou il ne prenne pas en charge la venue du realisateur
c'est la lettre que le festival à envoyer à ma boite de prod
et en plus ma boite de prod n'a pas le droit de deprogrammé mon film une fois qu'ils l'ont selectionné dans leurs festival et que la prod à envoyer une beta
ils peuvent le diffuser mais si le realisateur est contre
c'est la discussion qu' a eu ma boite de prod avec les organisateurs du festival
n'est -ce pas scandaleux !
pour moi c'est un festival qu'il faut mettre sur la liste rouge
car sans nos films ce genre de festival n'existerait pas
il n'y a meme pas un marché pour que l'on puisse faire du bizness( trouver des distributeurs ou rencontrer des acheteurs de films.........)
alors nous qu'est -ce-qu'on gagne à être programmé dans ce genre de festival? rien
sinon une fois de plus on est exploité malgré les difficultés qu'on rencontre deja pour essayé de trouver l'argent pour faire nos films
c'est à dire que l' entrée pour voir nos film dans leurs festival est payant mais par contre nous pauvres réalisateurs africains nous leurs donnons gratuitement la possibilité
de projetté nos films sans rien en contre parti même pas une invitation au festival
mon film est un documentaire de 85mn il m'a fallu 3 ans pour le réaliser à la sueur de mon front ce n'est pas un petit court métrage de 5min( dans ce cas je comprendrait qu'on ne m'invite pas pour un court-metrage de 5 mn)
notre cinéma est si nul que ça pour que l'on soit traité de la sorte
ce genre de festivals ont souvent du mal à oublier que sans les films des realisateurs africains
il n'y aurait pas de festival et qu'ils ont besoin des films pour exister
c'est un probleme que la guilde peut exposer.

Pascale Obolo

Festival de Zanzibar

Bonjour
Je viens par ce mail pour exprimer mon incompréhension à l'égard du festival de Zanzibar qui s'est passé il a y a quelques mois.
Mon CM "Bè Kunko" y est passé et a obtenu le Dhow d'or (Grand prix du CM). depuis, silence radio. J'ai appris sur internet (Africultures) via un ami qui m'a envoyé de Conakry. Nous avons tout fait pour les joindre, plus de réponse. Nous sommes passés par leur Ambassade à Paris, qui a essayé de les joindre, rien. J'ai écrit Secrétaire général de la FEPACI Charles M, qui ne m'a pas répondu. J'ai contacté l'attaché culturel de France en Tanzanie, qui est aussi étonné que moi, et va chercher à les joindre dans la mesure du possible.
Aujourd'hui, je contacte la Guilde pour m'aider à y voir clair car avant que je ne commence à en parler à la presse, je n'ai pas l'intention de laisser pas ce manque de professionnalisme qui bafouille notre identité. Ces gens là, quant ils voulaient mon, tous les jours mail et tél, étaient réguliers.
Espérant avoir la lumière sur mon prix, je vous souhaite très bonne journée.
PJ: le palmarès.
Cheick Fantamady Camara
32, rue des Ormeaux 75020 Paris
0664879085
cf.camara@tiscali.fr

Saturday, October 28, 2006

Réponse à Balufu

Salut petite soeur,
> En réponse à Balufu au sujet de Canal 2 (ref: Nanga-Boko/Voyages au bout
> de la rue, différend avec Camille Mouyeke): je suis remonté à la source
> pour vérifier son info au sujet du lien qui existerait entre CFI et Canal
> 2: il n'en est rien! CFI n'a pas vendu ni donné mon film à Canal 2.
>
> -Oui, il y a une ouverture de la banque de CFI à 3 télés privées
> africaines(pour le moment).. Cette politique alternative a été mise en
> place depuis le 15/09/06. Or mon film a été soumis, sans mon consentement,
> à Canal 2 bien avant cette entente, soit au début juin.
> -D'autre part, CFI n'adresse «que des programmes d'origine française pour
> ne pas déstabiliser un futur marché émergent pour la production
> indépendante africaine». Quant à mon documentaire, il a été considéré par
> CFI comme une production africaine et «n'a donc pas été envoyé à une TV
> privée par CFI».
> La situation, Balufu, est donc claire comme de l'eau de roche!
>
> - Faudrait donc adresser la question au distributeur Camille Mouyeke qui a
> toujours nié avoir eu des contacts avec Canal 2 . Faudrait également lui
> demander pourquoi il ne m'a jamais payé mon dû ni rétrocédé mes droits
> malgré mes nombreuses lettres demeurées sans réponse. Pour ton info, je
> suis en contact avec une avocate de Paris qui recevra mon dossier la
> semaine prochaine.
>
> Salut,
> Claude Grenier, cinéaste

Thursday, October 19, 2006

UN COMMUNIQUE DE LA GUILDE

La Guilde des Réalisateurs et Producteurs voudrait attirer l'attention du Ministère de l'Intérieur et à tous les partis politiques sur le film AFRICA PARADISE du réalisateur Sylvestre Amoussou pour la perspective qu'il apporte au débat sur l'immigration en France. Le film imagine une immigration inversée où l'Afrique riche serait envahie par des français pauvres permet une identification à la situation de détresse humaine que vivent les immigrés.
La Guilde s'interroge sur les motivations des chaînes de télévision et des distributeurs qui n'ont pas voulu de ce film malgré ses qualités artistiques et techniques; se positionnant de manière implicite dans ce débat national sur les changements qui s'opèrent dans notre société multi-raciale qu'est la France d'aujourd'hui. AFRICA PARADISE pose une seule question à tous les français de toutes les origines et de toutes les couleurs qui se contentent de vivre côte à côte « Comment allons-nous vivre ensembles? » Ce qui est tout un programme en soi.
La Guilde interpelle à travers ce film tous les acteurs du cinéma français, tous les hommes politiques, les éducateurs bref tous ceux qui ont en charge le devenir de ce pays de mettre un peu d'humanité dans leurs discours sur l'immigration.

La Guilde des Réalisateurs et Producteurs

Thursday, September 28, 2006

CONFLIT autour du FILM "NANGA-BOKO"

----- Original Message -----
From: "claude grenier"
To:
Sent: Wednesday, September 20, 2006 2:26 AM
Subject: Ton grand frère


> Salut petite soeur,
> Merci encore une fois pour tes belles pensées de la semaine dernière. Je
> voulais te parler d'une situation troublante que je viens de vivre autour
> de mon film «Nanga-Boko/voyages au bout de la rue...»avec le distributeur
> Camille Mouyeke qui a un bureau à Paris(Alison productions) et l'autre à
> Brazza(Horten's films)...
>
> -Tout commence en janvier 2006: Osvalde Lewat montre mon film au directeur
> des programmes de CFI,Pierre Block de Friberg. Il veut prendre le film
> mais ne peut transiger directement avec un canadien.
> -Osvalde me parle alors de Camille Mouyeke qui pourrait devenir
> l'intermédiaire de la vente du film. Je lui écris. Il accepte et me
> propose immédiatement de faire une version anglaise pour l'Afrique du Sud
> et d'autres clients éventuels dans la zone anglo de l'Afrique. Je fais la
> version sous-titrée à mes frais.
> -Je lui fais parvenir tous les éléments pour CFI en avril, et les éléments
> de la version anglaise le 29 mai (Bétacam-affichettes-DVD-VHS etc...).
>
> -Le 13 Juin j'apprends par Douala que le film doit être diffusé sur Canal
> 2, une chaîne privée. Une fiche technique indique qu'il est réalisé par
> Serge Tchana (mon assistant) et distribué par Horten'S films. Je suis
> renversé par la nouvelle.
>
> -Je demande des explications à Camille Mouyeke :comment se fait-il que son
> nom et celui de mon assistant se retrouvent «en haut de la fiche», et que
> le film ait été vendu à Canal 2, sans mon autorisation ? Dans la même
> lettre je lui demande à nouveau (pour la 5ième fois) de me donner un
> accusé de réception de la version ss-titrée en anglais expédiée le 29
> mai.
>
>
> -C.Mouyeke ne me répond pas directement. Il m'envoie une cc : d'un mail
> qu'il écrit à Osvalde Lewat pour se plaindre de mon délire, et lui annonce
> qu'il me rétrocédera le contrat que j'ai avec lui après paiement de CFI.
>
> -Au sujet de la version anglaise:J'apprendrai à la mi-juillet que mon
> colis expédié par DHL a été refusé 5 fois par Mouyeke (et ce, avant que
> n'éclate la crise du 13 juin au sujet de Canal 2).
>
> -Je demande des explications à mon assistant qui nie tout. On me dit que
> Mouyeke est passé par Écrans noirs de Bassek. Osvalde ne comprend pas ce
> qui se passe avec Mouyeke en qui elle a confiance.
>
> -Mouyeke m'écrira des semaines plus tard que CFI est une banque d'images
> et que le film est disponible aux chaines qui le désirent. Osvalde me
> précisera que CFI ne fait affaire qu'avec des chaînes nationales.
>
> -Entre temps, j'apprends que le film a été diffusé sur plusieurs chaînes
> africaines, dont l'ORTB, RTS et Planète.
>
> -Le 4 Juillet, Je communique avec Christine Cullin, l'assistante de Pierre
> Block: elle me confirme le contrat avec Horten's film et me signale que le
> film est disponible aux chaînes nationales depuis le début juin. Elle me
> demande de lui écrire un rapport chronologique des évènements relatifs au
> contrat avec Camille Mouyeke.
>
> - CFI m'a confirmé le paiement à Mouyeke,mais je n'ai pas reçu un rond. Et
> je n'ai plus de ses nouvelles.
>
> j'ai gaspillé beaucoup d'énergies plutôt que de les consacrer à mon
> prochain film. Heureusement que Sylvie-Àngèle(ma femme) était là: elle
> avait tout pressenti et ce, depuis plusieurs mois.
>
> Bref, j'aimerais savoir ce que tu penses de cette situation:
> -1. Connais-tu camille Mouyeke?
> -2. Connais-tu Osvalde?
> -3. Que me suggères-tu de faire?
> -4. Que te dit ton intuition?
> Je ne veux pas t'embêter avec cette histoire merdique, mais ce que je veux
> éviter, c'est qu'un autre cinéaste se retrouve dans une situation
> pareille.
>
> Bisoux,
> Claude, ton grand-frère

Tuesday, September 26, 2006

AFRICA PARADISE

Le film AFRICA PARADISE de Sylvestre Amoussou est un film que la Guilde devrait soutenir à mon avis car il pose un problème d'actualité, l'immigration et il arrive en pleine campagne électorale de la présidentielle de 2007. Ce film pourrait permettre à la Guilde de se positionner comme une organisation importante en France défendant les intérêts du cinéma africain ici. La Guilde devrait à mon avis interpeller tous les acteurs du secteur à se prononcer sur le fait que ce film ne trouve pas de distribution, ce qui permettra au lieu de discuter sur des cas théoriques comme ce sera les 23 et 24 Octobre prochain au sein de Culture France, d'avoir un cas concret pour ouvrir une brèche.

jean-Pierre Bekolo